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4 -- INTR
O
DU
C
TI
O
N -
-
comme la vitamine B9
,
la vitamine
C
ou les
bres alime
n
-
t
aires.
P
our pren
d
re un seu
l
exemp
l
e, i
l
y a environ 3
0
%
de
ca
r
e
n
ces
e
n vit
a
min
e
C
e
t 1
0
%
de carences en vitamine B9
dans la population
g
énérale, qui nest pas vé
g
étalienne.
C
es
carences sont
b
eaucoup p
l
us rares c
h
ez
l
es vé
g
éta
l
iens, qui
consomment plus de
f
ruits et lé
g
umes. En
f
ait, la crainte
d
es carences est une poccupation qui pourrait tous nous
concerner, omnivores, vé
g
étariens et vé
g
étaliens. Cette
peur vient essentiellement du
f
ait que le vé
g
étalisme est
une a
l
imentation très minoritaire, re
p
sentant au maximum
0,1
%
de la population fran
ç
aise. Le fait dappartenir à une
ma
j
orité donne limpression que nous navons pas à nous
poser cette question. Il n
est pas lé
g
itime de « craindre »
plus l
alimentation vé
g
étalienne que l
alimentation omnivore,
étant donné que l
espérance de vie des vé
g
étaliens est plus
im
p
ortante.
A
vec
d
es connaissances mo
d
estes en nutrition,
il est très
f
acile de se nourrir aussi bien voire mieux
q
ue
la ma
j
orité des omnivores. Si nos connaissances sont plus
velo
pp
ées, cela
p
eut encore améliorer notre santé
.
Erreurs à ne pas commettre
L
a
p
rinci
p
a
l
e erreur à ne
p
as commettre est
d
e se sura
li
-
menter en
p
ensant
p
a
ll
ier un éventue
l
ris
q
ue
d
e carences en
p
rotéines ou en fer. En faisant cela, vous allez consommer
t
ro
p
de calories et tro
p
de
p
rotéines. L
excès de
p
rotéines
au
g
mente le travail devant être
f
ourni par le
f
oie et les reins,
favorisant ainsi linsusance rénale à lon
g
terme. Il favorise
en outre l
ostéoporose en
g
énérant une acidose. Peu de
g
ens savent que même
l
es vé
g
éta
l
iens man
g
ent trop
d
e
protéines en mo
y
enne, bien qu
il
y
ait d
énormes variations
e
ntr
e
in
d
ivi
dus.
L
autre écueil est d
être excessivement anxieux lors
q
u
on
devient ve
g
an. Il faut reconntre que linconnu peut
par
f
ois être anxio
g
ène. Dailleurs, les pro
f
essionnels de
santé eux-mêmes peuvent être très anxieux sur le su
j
et,
car ce sont des êtres humains
q
ui ont
p
eur de linconnu
comme nous tous.
C
’est linconnu
p
our les médecins car il
n
existe aucun ensei
g
nement de qualité et honnête sur l
ali
-
mentation vé
g
étalienne en France. Les rares in
f
ormations
f
acilement disponibles sont peu
ables et anxio
g
ènes. Le
g
anisme est un art
d
e vivre qui nécessite
j
uste que
l
ques
connaissances
p
our être a
pp
hendé.
C
ette
q
uête de
connaissances ne doit
p
as tourner à l
obsession. L
un des
b
uts
d
e ce c
h
apitre est justement
d
e vous apporter
l
es
in
f
ormations qui vous épar
g
neront de vous inquiéter de
f
a
ç
on excessive
.
Une autre erreur est de penser que le
f
ait dêtre ve
g
an
consiste à ne man
g
er que des lé
g
umes. Il faut bien sûr
f
aire appel aux autres
g
roupes alimentaires comme les
l
é
g
umineuses ou
l
es o
l
éa
g
ineux pour assurer
d
es apports
susants en trois macronutriments essentiels à la vie
q
ue
sont
l
es protéines,
l
es
gl
uci
d
es et
l
es
l
ipi
d
es.
L
es
l
é
g
umes
en sont
p
auvres et s
en nourrir exclusivement est dérai
-
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ac
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l
des
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a
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ssa
n
ces
.
En
f
ait, la seule erreur ma
j
eure à ne pas commettre en étant
v
e
g
an est d
omettre de se complémenter en vitamine B12.
Cette com
p
mentation est vitale chez la femme enceinte
o
u allaitante.
S
ouvent, les
g
ens y sont réticents, mais une
carence en vitamine
B
12 ex
p
ose à une anémie, à
d
es trou
-
bl
es neuro
l
o
g
iques, à
d
es pertes
d
e mémoire voire à une
d
épression
.
La vitamine B12
I
l est très di
cile de trouver la vitamine B12 dans le rè
g
ne
g
étal. Beaucoup din
f
ormations
f
ausses circulent sur le
su
j
et sur Internet et
g
énèrent une énorme con
f
usion. La
vitamine B12 est nécessaire pour fabriquer les
g
lobules
rou
g
es, les plaquettes et les
g
lobules blancs, ainsi que
pour maintenir en bonne santé le s
y
stème nerveux. Elle est
é
g
a
l
ement imp
l
iquée
d
ans
d
e nom
b
reux autres processus
métaboli
q
ues.
Les animaux ne sont
p
as ca
p
ables de
f
abri
q
uer eux-mes
la vitamine B12. Dans la nature, elle est
p
roduite
p
ar des
bactéries. Trop di
cile à s
y
nthétiser, elle est
f
abriquée
en usine par des processus de
f
ermentation mettant en
présence
d
es
b
actéries et
d
es vé
g
étaux, repro
d
uisant ainsi
ce
q
ui existe
d
ans
l
a nature.
Pl
us
d
e 90
%
de la vitamine
B12
p
roduite dans ces usines est destinée à l
alimentation
du bétail. En e
et, lalimentation contem
p
oraine du bétail est
f
ortement carencée en vitamine B12, ce
q
ui nétait
p
as le
cas lorsque les éleva
g
es intensi
f
s nexistaient pas et quune
nourriture de
q
ualité non carencée en cobalt était o
erte aux
animaux.
L
e co
b
a
l
t entre
d
ans
l
a composition
d
e
l
a vitamine
B
12.
L
orsque nous man
g
eons
d
e
l
a vian
d
e ou
d
es pro
d
uits
d
ori
g
ine animale, l
animal sert d
intermédiaire entre les
usines à vitamine
B
12 et nous.
L
es vé
g
éta
l
iens c
h
oisissent
de
co
n
so
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d
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de
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è
r
e
sous
fo
rm
e
de
suppléments ou d
aliments enrichis en vitamine B12, comme
certaines céréales pour petit
j
euner. Les animaux vivant
dans la nature ou dans des éleva
g
es traditionnels nont pas
besoin d
être su
pp
mentés en vitamine B12.
CONSEILS NUTRITIONNELS POUR UN RÉGIME ALIMENTAIRE VEGAN ÉQUILIBRÉ