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que dans une situation de survie par exemple.
ans la
pratique, la plupart des Occidentaux man
ent trop de
out et ont des a
orts excessi
s en tous les acides
aminés essentiels. Au total, l
excès de
rotéines doit
p
us vous inquiéter que cette notion
e « qua
ité »
es
protéines, qui n
est pas d
un
rand intérêt en pratique. En
e
et, à ce
our, contrairement à une idée très répandue, il
existe aucune
reuve d
une
uelcon
ue su
ériorité des
protéines anima
es sur
es protéines vé
éta
es, comme
m
ntr
l
oun
chercheur spécialisé dans les
protéines de renommée internationale
ien au contraire,
es protéines vé
éta
es ont
es
ro
riétés
articulières
ue les
rotéines animales n
ont
pas.
ar exemp
e,
eur ric
esse en ar
inine, un aci
e
aminé non essentiel, permet à l
or
anisme de synth
iser du monox
de d
azote, un composé essentiel à la
nn
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n f
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nn
m
nt
du s
stème immunitaire.
e plus, les lipides associés
aux protéines vé
éta
es sont
e p
us souvent moins
riches en
raisses saturées que ceux associés aux
protéines animales. En e
et, nous man
eons rarement
es
rotéines iso
ées, mais
es a
iments entiers conte
nant de nombreux nutriments. Ces
ro
riétés s
éciales
es protéines vé
éta
es exp
iquent en partie
a moin
re
réquence des maladies cardio-vasculaires chez les vé
é
ariens. Au total, il est tout à
ait lé
itime de dire que
es protéines vé
éta
es sont
o
a
ement
e mei
eure
ua
ité
ue
es
rotéines anima
es et ceux
ui
réten
ent
e contraire sont
ien inca
a
es
e
ro
uire
es étu
es
scienti
ues
ui le
rouvent
Où trouver le fer?
V
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il
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n
l
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alimentaires
ui sont aussi des sources de
rotéines
citées ci-
essus, à savoir
es céréa
es com
ètes,
es
é
umineuses et les
ruits oléa
ineux. Les lentilles et les
haricots secs
ar exem
le sont d
excellentes sources de
er. De plus, il existe des quantités si
ni
catives de
er dans
certains fruits comme les abricots, les
ues, les prunes,
et dans beaucoup de lé
umes comme le persil, le brocoli,
es haricots verts
le chou vert
risé ou le chou chinois.
ette liste est loin d’être exhaustive et en pratique, le
er
7-
oung,
.
., et
e
ett,
.
., Pl
n
Pr
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n
H
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Pr
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min
i
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lini
ri
i
, 1994, vo
.59, n
5, p.1203
-1212
ose rarement
roblème. En eet, les études é
idémiol
iques montrent qu
il n
y a pas plus d
anémies par carence
en fer chez les vé
étaliens que chez les omnivore
. L
arences en fer sont fré
uentes chez les femmes,
uis
ue
2
% d’entre elles ont été
sont ou seront confrontées à ce
roblème au cours de leur vie. En revanche, ce n
est
as un
problème spéci
que au vé
étalisme.
Est-il vrai que le fer contenu dans la
viande est mieux absorbé que celui
des végétaux?
ui, c’est exact. La biodis
onibilité du
er hémini
ue (celui
ontenu
ans
a vian
e rou
e,
a vian
e
anc
e et
e
oisson) est
lus im
ortante
ue celle du
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nique contenu
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es vé
étaux.
ais
à encore, comme
our
es
rotéines, ce
a ne con
uit
as à être en mei
eure
anté, ce
ui est le but d
une nutrition o
timale. La moindre
bsor
tion du
er non hémini
ue est com
ensée
ar le
ait qu’il est très abondant dans les vé
étaux. Ensuite, le
er hémini
ue
ose des
roblèmes
our la santé. En e
et,
nous avons constaté
ue
e cancer
u cô
on est moins
réquent chez les vé
étaliens que chez les omnivores.
Nous avons des raisons de
enser
ue cette di
érence
est due en
artie au
ait
ue le
er hémini
ue a un
ouvoir
ox
dant qui
avorise le cancer du côlon. Pour cette raison,
le fer hémini
ue issu de la viande n’est
robablement
as
le
lus recommandable et
romouvoir cette source de
er
n’est
as
ertinent sur le
lan médical. Par ailleurs, il faut
noter
ue la vitamine
avorise l’absor
tion du
er non
héminique et qu
il est bon d
encoura
er sa consommation.
Doit-on craindre des carences en
certains nutriments?
uel
ues nutriments sont
lus di
ciles à trouver dans les
vé
étaux que dans les produits d’ori
ine animale. Alors
ue les
rotéines et le fer sont de faux
roblèmes dans les
limentations vé
étaliennes, d
autres nutriments constituent
des préoccupations lé
itimes. Néanmoins, il faut relativiser
le ris
ue de carences. Il existe en e
et des nutriments
plus
aciles à trouver dans une alimentation 100
ve
an,
8-
a
.
.
et
art
ett
.
.
Dietary Intake and Iron
tatus of
ustra
ian
egetarian
ome
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n
rn
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f
lini
ri
i
, 1999, vo
.70, n
, p.
5
-
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