-- INTR
O
D
UC
TI
O
N -- 1
3
L
e
s
label
s
Plusieurs or
g
anismes proposent une certi
cation ve
g
an,
l
e label le plus connu en Europe étant celui de la Ve
g
an
S
ociet
y
.
C
omme pour tout label, c’est la marque qui
f
ait la
démarche de certi
er son produit, et labelliser un produit
a un coût.
U
n
p
ro
d
uit sans
l
a
b
e
l
, mais
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ont
l
a com
p
osition
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e comprend aucun produit d
’
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g
ine animale, ou qui porte
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«
v
egan
»
ou
«
c
onvient aux vé
g
étalien
s
»
p
eut
donc tout aussi bien être ve
g
an qu’un produit certi
é. Mais
comme
p
our le bio, avec un label, on a l
’
assurance
q
ue c
’
est
vraiment
l
e cas,
q
ue
l
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p
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d
uit et sa c
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d
e
p
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d
uction
ont été contrôlés par un or
g
anisme certi
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d
es c
h
ar
g
es strict
.
L
e cas de l’huile de
p
alm
e
C
omme c’est souli
g
né plus loin dans le livre, des produits
ve
g
an utilisant de l
’
huile de palme non bio, dont la production
est très inquiétante pour
l
a survie
d
es animaux sauva
g
es et
l
eur
h
a
b
itat nature
l
,
p
euvent être inco
h
érents.
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p
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sion sur les mar
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p
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p
osant des
p
roduits destinés aux
ve
g
ans et leur demander d
’
utiliser uniquement de l
’
huile
de palme issue de l
’
a
g
riculture biolo
g
ique, voire même
p
as d
’
huile de
p
alme du tout
q
uand c
’
est
p
ossible, est un
moyen direct d’a
g
ir sur ce problème et de faire pencher la
balance de notre côté. En tant
q
ue consommateurs nous
avons un
p
ouvoir, n
’
hésitons
p
as à nous en servir
.
L
es ve
g
ans man
g
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l
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«
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»,
«
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s
»,
«
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és
»
: vous
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tes
p
eut
-
être dé
j
à tombé sur ces mots étran
g
es.
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n ne compte plus
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de
«
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» et en c
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,
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n
p
eut même réussir à croiser
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«
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.
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ans man
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ent-i
l
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ans,
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des
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e
«
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e
»
ou
«
sauc
i
sse
»
est
p
roblémati
q
ue, car ils renvoient directement au
p
roduit
animal et entretiennent l’idée
q
u’il est acce
p
table en tant
qu’aliment. D’où cette avalanche de néolo
g
ismes farfelus
pour si
g
ni
er clairement qu’on ne man
g
e pas vraiment de
f
roma
g
e ou de saucisse et ne laisser aucune ambi
g
uïté.
Personnellement,
j
’ai un problème avec ces néolo
g
ismes
(
et
j
e ne suis pas la seule, d’autres ve
g
ans parta
g
ent ce
p
oint de vue
)
, car beaucou
p
d’entre eux utilisent le mot
«
f
aux
». Non seulement il me semble étran
g
e d
’
associer ce
mot à un
p
roduit alimentaire, mais cela va en
p
lus dans le
sens
d
es c
l
ic
h
és vé
h
icu
l
és sur
l
es ve
g
ans et
l
eur cuisine.
Ce
g
enre d’appellation ne me semble pas propice à rendre
l
a cuisine et
l
es pro
d
uits ve
g
an très popu
l
aires auprès
des non-vegans. Il me semble pré
f
érable d’utiliser des
f
ormules plus simples et par
f
aitement compréhensibles
p
ar tous, comme
«
f
roma
g
e vé
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éta
l
»
ou
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saucisse ve
g
a
n
»,
et même
p
lus s
p
éci
q
ues, comme
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cho
riz
o
de
se
it
a
n
»
ou
«
f
roma
g
e de ca
j
o
u
».
C
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p
ressions com
p
osées sont en
o
utre parfaitement fran
ç
aises. Le mot «
f
roma
ge
»,
d
érivé
d
u
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ran
ç
ais ancien
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f
orma
ge
»
,
est issu
d
u
l
atin
fo
rm
at
i
cus
q
u
i
si
g
ni
e
«
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f
ait dans une
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»
. Il n
’
est donc
p
as
i
ncorrect
d
e
p
ar
l
er
d
e
«
froma
g
e vé
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éta
l
»
ou
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ve
g
a
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».
Le
m
o
t
«
saucisse
»
,
l
ui
,
est
d
érivé
d
u
l
atin
sals
i
c
i
us
qui si
g
ni
e
«
salé
»,
et
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e mot
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vi
a
n
de
»
es
t i
ssu
du
la
tin viv
a
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da
qui si
g
ni
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ce
q
ui sert à
l
a vi
e
» ; son sens s
’
appliquait ori
g
inellement
à toutes sortes
d
e nourritures et
p
as uni
q
uement ce
ll
es
d
’ori
g
ine carnée.
S
e réapproprier ces mots c’est aussi, en
termes de communication, montrer
q
ue d
’
autres
p
ossibi
-
lités existent, que le saucisson et le
f
roma
g
e ne sont pas
forcément d’ori
g
ine animale et que le consommateur peut
avoir le choix d
’
un produit d
’
ori
g
ine animale ou vé
g
étale
p
lutôt
q
u
’
entre un aliment et un
«
faux
»
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e
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tili
sa
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j
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f
s simples comme
«
vé
g
éta
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»
ou
«
v
e
g
an»
a
le
m
é
rit
e
d
’
expliquer clairement de quoi il s
’
a
g
it
.
L
es
p
roduits utilisés dans ce livr
e
Pour ce livre,
j’
ai choisi de ne pas utiliser de produits ve
g
an
trans
f
ormés de type
f
roma
g
es, saucisses, hachés, etc., que
l
’
on peut trouver en ma
g
asins, mais des in
g
rédients de base
p
lus sim
p
les à trouver et
p
lus économi
q
ues, avec les
q
uels
j
e vous propose de créer vos propres froma
g
es vé
g
étaux,
c
horizos ou rôtis de seitan, bur
g
ers, etc.
É
videmment,
j
e
n
’
ai rien contre ces
p
roduits et vous êtes libre de les utiliser
p
our confectionner les recettes si vous le désirez. Ils vous
f
eront par
f
ois
g
a
g
ner un temps précieux.
Bon à savoir:
les produits animaux cachés
C
ertains
p
roduits ont une
f
âcheuse tendance à se
f
au
ler
un
p
eu
p
artout et surtout
l
à où on ne
l
es atten
d
p
as.
V
oici
une
l
iste non ex
h
austive
d
es piè
g
es
l
es p
l
us courants à
é
vit
e
r
.
L
es additi
f
s et colorants alimentaires
E120 et E471 pour ne citer qu
’
eux sont typiquement le
g
enre d’additi
f
s dont on se passerait bien. Le premier est
un colorant tout à
f
ait naturel que l’on trouve aussi sous
l
e
n
o
m
d’«
acide carmini
q
ue
»
ou
«
ca
rm
in
»… ma
i
s
q
u
i
est
obtenu à partir d
’
insectes écrasés, les cochenilles. Le
s
econd est plus sournois: c’est un émulsi
ant lar
g
ement